Artiste visuel franco-canadien, Frank Morzuch explore les questions liées au paysage, qu’il soit virtuel, naturel ou construit, en interrogeant plus spécifiquement le point de vue à partir duquel s’exerce la vision. 

Ses propositions présentent une intrication subtile de la matière et de la lumière, associant des matériaux tels que branches et cailloux à des dispositifs électriques et magnétiques nécessaires pour tisser et défaire «l’étoffe du visible».

S'intéresse aux chiffres et à leur incidence spatiale.
D’une manière plus conceptuelle, ce travail le mène, dans le champ de l’histoire de l’art, à partir des gravures d’Albrecht Dürer, à questionner l’espace du regard afin d’imprimer son dessin non plus sur du papier mais directement dans l’esprit du regardeur.

 

 

 

 

Repères et éléments biographiques :

 

  • 1951, né à Saverne dans le Bas-Rhin (France), il quitte le lycée à 16 ans pour rejoindre les Tréteaux Libres de Genève, une troupe de théâtre itinérante dans la lignée du Living Théâtre. 
  • Travaille comme berger dans les Alpes et se consacre pendant 15 ans à rénover un village abandonné avant de s'adonner à plein temps à la sculpture.
  • 1988, Galerie du Petit Pont, première exposition à Strasbourg chez Eugène Kuntz.
  • 1990,  La Laiterie, atelier de la Ville de Strasbourg pendant 3 ans.
  • 1992, "Table de constantes", premières photographies en perspective redressée.
  • 1994, "L'Autre-Forêt" résidence d'un an au L.E.T. de Haguenau. Ministère de l'Education et Frac Alsace, premier achat Frac.
  • Emigre au Canada, dont il adopte la nationalité.
  • Abandonne l’objet d’art au profit d’un art de l’espace, vécu comme une situation apte à générer chez le spectateur une expérience analogue.
  • 1996, "Saisie-substance" Galerie Art Technologique, Montréal. 
  • Bourse de recherche longue durée du Conseil des Arts du Québec et bourse de voyage. 
  • 1998, invité par le Frac Alsace a intervenir dans la forêt entre Saverne et Phalsbourg, il y crée une oeuvre-parcours, sorte de monument invisible que concrétise les pas du promeneur. "Cinq ponctions pour un non-lieux" avec un topoguide qui participe de l'oeuvre et la pérennise.
  • La marche comme l’un des beaux-arts.
  • 2000, mort tragique de son fils Vivien en Colombie Britannique.
  • En 2004, il fonde avec sa compagne Zouleikha Djedid et le photographe Alain Buttard le collectif Carte Blanche pour commander à des artistes un «parcours sensible» rédigé comme une partition qu’il appartient au promeneur d’interpréter.
  • Invité à exposer à Tataouine, par le Ministère tunisien de la Culture et de la Protection du Patrimoine avec le soutien de l’Institut Français de Coopération à Sfax, il se passionne pour Guermassa village trogloditique au fort pouvoir spirituel.  Cela donne «Attariqa», un projet de résidences artistiques et de développement durable et équitable que le récent printemps arabe rétablit dans sa dimension tant culturelle qu’humanitaire.
  • Se consacre, depuis plus de dix ans, à une enquête iconologique, développée comme une oeuvre d’art où la fiction est très vite rattrapée par la réalité : «L’affaire Dürer".
 

 

 

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